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Le gros souper et les 13 desserts d’Aix

On connaît ce côté d’Aix-en-Provence, celui qui la fait considérer comme étant la cité idéale pour se ressourcer et profiter d’un peu de calme loin des vacarmes des grandes villes. Mais est-ce que l’on est au courant de son histoire, celle qui la rendit célèbre depuis des années ? Découvrez 2 intéressants mythes qui ont fait d’Aix-en-Provence ce qu’elle est aujourd’hui !

Le gros souper

Aborder le sujet du gros souper n’est pas chose aisée. C’est un festin garni, mais maigre que l’on prend qu’à partir de 19 h. Il rassemble tous les proches et a été préparé avec de bien meilleurs produits qui ont été spécialement gardés pour le soir.

Le gros souper est formé d’un grand nombre de mets maigres. Durant la fête, il est possible de déguster 7 plats variés. En effet, c’est le chiffre parfait en réminiscence des 7 douleurs de la Vierge.

Les nourritures sont concoctées avec soin qui se varient d’une famille à une autre ou d’une contrée à une autre. C’est de même pour les desserts déclinant en 7 différentes sortes. Le tout se confond avec harmonie… On peut énoncer quelques plats pêle-mêle qu’on a l’habitude de trouver dans ce genre de festivité.

Les escargots devront toujours figurer sur le menu tout comme les gratins de légumes à base d’épinard et de chou-fleur. Les plats typiquement provençaux à l’exemple de l’aïoli ou la carde sont souvent présents durant la cérémonie du gros souper sans oublier les accompagnements comme les poissons ou les omelettes à la truffe ou aux artichauts.

Pour la plupart du temps, on grille les poissons, mais pour le cas de la morue ou de l’anguille, ces dernières sont mijotées en « rèito », c’est à dire frit ou saucé avec des câpres et du vin. Le gros souper a souvent lieu pendant la veille de Noël où tous les membres de la famille sont réunis.

Les 13 desserts provençaux

Selon la légende, les 13 desserts viennent d’une vieille tradition marseillaise et ont été moins connus avant le début du XIXème siècle. D’après le livre de Frédéric Mistral dans les « Mémoires », c’est durant le soir de Noël que les desserts étaient les plus multiples. Toutefois, il n’a pas précisé le nombre certain…

On peut donc déduire qu’il n’y avait pas exactement 13 desserts, mais qu’ils étaient bel et bien abondants. On peut citer la pompe à l’huile, le nougat (blanc ou noir), les dattes, les tartes, les melons d’hiver ou autres fruits de saison.