Quartier Jas-de-Bouffan

Au tout début, Jas-de-Bouffan est considéré comme une Zone d’Aménagement Concerté ou ZAC. Aujourd’hui, il est devenu un quartier périphérique localisé à l’ouest d’Aix-en-Provence. Il n’a obtenu sa forme définitive qu’en 1990 alors qu’il n’était encore qu’un initié dans les années 1970.

Jas-de-Bouffan héberge une mairie implantée dans la rue Charloun-Rieu. Le village figure parmi ceux qui sont sensibles, une décision prise par le Secrétariat Général du Comité interministériel des villes.

D’où peut bien venir son nom ? « Jas » signifie « bergerie » en provençal et « Bouffant » désigne le « vent » ou le fait de « souffler ». La qualification évoque à priori la position venteuse et surélevée d’un « jas », c’est ce qui a permis au quartier de bénéficier de ce nom rempli de mystère…

Comment la cité a-t-elle vu le jour ? Jas-de-Bouffan doit sa construction au soutien du maire Félix Ciccolini. En avril 1969, il a eu l’idée de bâtir 5 085 hébergements moyens, des instituts d’enseignement, des marchés pour le commerce, un collège, un stade de sport sur 169 hectares de terrain.

En 1973, il a par la suite été considéré comme l’un des quartiers qui serait possible de prévoir une extension urbaine. Durant cette période, Jas-de-Bouffan marque la cité qui a connu plusieurs mutations au fil des années et qui a offert des logements aux nombreux rapatriés algériens.

Une histoire lie le village avec la famille du peintre Paul Cézanne. Le 15 septembre 1859, Louis-Auguste Cézanne a pris possession d’une terre agricole de 15 hectares dédiée en général pour la viticulture. Le domaine portait le nom de Jas-de-Bouffan et celui-ci a été racheté en XVIIIème siècle.

La demeure des Cézannes, réhabilitée par Louis Granel, est aujourd’hui l’une des maisons les plus célèbres du quartier. Elle est actuellement une propriété de la mairie d’Aix-en-Provence. Son immense jardin ainsi que ses dépendances sont accessibles au grand public.